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16.02.22 // – Discours – // SNCF Voyageurs et Alstom présentent le premier train hybride français pour les Régions Occitanie, Grand-Est, Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val-de-Loire



« L’urgence climatique à laquelle nous faisons face nous oblige à repenser nos modes de déplacement, premier poste d’émissions de gaz à effet de serre en France. Il ne s’agit pas de moins se déplacer, mais de mieux se déplacer ! C’est tout le sens de notre Pacte vert pour l’Occitanie, parce que je considère que la mobilité est un droit. Le rail, c’est aussi une réponse à la forte croissance démographique de notre région, un outil d’aménagement du territoire.

J’ai donc souhaité engager un ambitieux plan de développement des transports collectifs. Cela passe par une offre de services adaptée, de qualité et accessible, avec des prix attractifs. Et les résultats sont là puisque la fréquentation a augmenté dans les trains liO. Preuve que nos concitoyens sont prêts à s’engager dans cette transition lorsque l’offre est au rendez-vous.

Faire de l’Occitanie une région pionnière et exemplaire en matière d’innovation et de transports décarbonés passe naturellement par le train. Dès 2018, j’ai engagé la Région, aux côtés de nos partenaires, dans cette expérimentation du train hybride qui offre de réelles perspectives en termes d’économie d’énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Aujourd’hui, nous franchissons une étape majeure avant la mise en service commerciale de cette rame début 2023. Demain, nous irons même plus loin puisque le premier train à hydrogène circulera entre Montréjeau et Luchon en 2025.

J’en suis convaincue, le train reste notre meilleur atout dans la bataille que nous avons engagée pour réduire l’empreinte carbone de nos déplacements ». Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, Présidente des Régions de France.


« Cette technologie « verte » est l’une des solutions qui peut rapidement concrétiser une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre des matériels thermiques classiques exploités, et s’inscrit pleinement dans la stratégies régionales et nationale en faveur des mobilités décarbonées. La Région Grand Est est fière de participer à ce projet prometteur qui contribuera au verdissement du matériel roulant ferroviaire au développement d’une véritable filière en faveur du développement durable des mobilités, participant à la réindustrialisation et à la relance de l’emploi sur les territoires concernés. » Jean Rottner, Président de la Région Grand Est.


« Le verdissement du parc des rames TER est une des ambitions majeures décidées dans Néo Terra, la feuille de route de la Région Nouvelle-Aquitaine destinée à accélérer la transition écologique, et dont l’un de nos objectifs est la décarbonation des transports et donc de sortir les TER du diesel d’ici 2030. Pour y parvenir, diverses technologies sont envisagées en Région : batteries rechargeables, hydrogène, biodiesel (B100), bioGNV et évidemment l’hybridation, pour lequel je me réjouis de cette présentation. Très bientôt un TER hybride sur les rails, c’est une excellente nouvelle pour nos usagers, pour l’industrie et pour la planète ». Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine.


« L’enjeu de la mobilité sur l’ensemble de la région Centre-Val de Loire est notre priorité. Il passe par la sauvegarde et la rénovation des lignes de desserte de proximité, sur lesquelles nous nous sommes fortement engagés avec l’Etat, mais aussi par l’enjeu primordial du renouvellement du matériel roulant. C’est donc avec ambition que nous avons décidé de nous engager en faveur de l’hybridation de matériels existants. Le passage à la phase de production de ce programme en démontre toute la pertinence et permet d’entrevoir, dans un avenir proche, des trains plus propres au plus près des territoires et des habitants ! ». François Bonneau, Président de la Région Centre Val de Loire.